Your weekly commentary – For the week ended April 8 – From Our Partners

Global equity markets fell over the week as geopolitical tensions weighed on investor sentiment. Oil prices surged higher leaving investors to wonder about the path of inflation. In Canada, the S&P/TSX Composite Index advanced, led by the Materials sector. U.S. equities declined over the week. Yields on 10-year government bonds in Canada were largely unchanged, while those in the U.S. increased. Oil and gold prices both rose over the week.

Capital requirements could hurt Canadian banks

  • The capital requirements implemented by the Office of the Superintendent of Financial Institutions (“OFSI”) in 2023 could hurt Canadian banks’ competitiveness against foreign competitors, according to RBC CEO Dave McKay.
  • OFSI implemented the new capital requirements per the final requirements of Basel III, which was developed after the Financial Crisis in 2008. Basel III was created by the Basel Committee on Banking Supervision to protect banks and consumers, and to reduce risk in the banking industry. It called for certain capital requirements for international banks to absorb potential losses and maintain enough liquidity to meet obligations.
  • While Canada has stepped forward and implemented the final set of requirements, other major markets have been moving at a slower pace. In March, U.S. Federal Reserve Board (“Fed”) Chair Jerome Powell said the Fed is looking at changes to the requirements of Basel III, believing it may negatively impact American households.
  • Europe is in the process of implementing the final requirements. In the meantime, European banks are not faced with the same restrictive requirements as Canadian banks. McKay noted this could hurt Canadian banks’ international operations.
  • The impact could be felt by shareholders of Canada’s major banks if revenues decline and profits shrink.

North American labour markets diverge

  • The Canadian economy shed 2,200 jobs in March, surprising economists who were expecting the economy to add 25,000 jobs. Full- and part-time jobs were lost over the month. The food services and retail industries eliminated jobs over the month.
  • Canada’s unemployment rate rose to 6.1% in March, its highest rate since October 2021. With inflation already slowing and signs the labour market could be cooling off, the Bank of Canada may be in a position to soon begin cutting interest rates.
  • The data was much different in the U.S., where the economy added 303,000 jobs in March, topping expectations. The government and the construction industry added a high number of jobs. The U.S. unemployment rate fell to 3.8% in March.
  • A separate report from ADP showed private businesses in the U.S. added 184,000 jobs in March, which was well above expectations.
  • The U.S. labour market results could keep the Fed on the sidelines from cutting interest rates this quarter.

China’s business activity points to stabilizing economy

  • Growth in China’s business activity accelerated in March, reflecting some stabilization in China’s economy, which has struggled for traction amid relatively muted domestic demand and a weak property market.
  • The NBS Composite Purchasing Managers Index rose to 52.7 in March from 50.9 in February, marking its fastest pace of growth since May 2023.
  • China’s services sector posted another expansion in activity, benefiting from stronger new orders and falling input costs.
  • Manufacturing sector activity drove growth in March. Manufacturing activity expanded for the first time since September 2023, boosted by higher new orders and output.

European inflation edges lower

  • According to a flash estimate, Europe’s inflation rate ticked lower to 2.4% in March from 2.6% in the previous month. March’s rate also came in below the 2.5% rate economists had estimated.
  • If the estimated rate holds, it will match the inflation rate in November 2023, which is the lowest in over two years. Food prices moderated in March, while energy prices continued to decline.
  • Looking at the labour market, Europe’s unemployment rate held steady in February at a record low of 6.5%.
  • In signs the European economy is slowing, retail sales fell by 0.5% in February, the third straight month of no growth.
  • With inflation coming down and the European consumer appearing to be in a relatively weak position, the European Central Bank appears poised to begin lowering interest rates this year.

Les marchés boursiers mondiaux ont chuté cette semaine, car les tensions géopolitiques ont assombri l’humeur des investisseurs. Le prix du pétrole a bondi, ce qui a créé de l’insécurité quant à l’évolution de l’inflation. Au Canada, le secteur des matériaux est venu à la rescousse de l’indice composé S&P/TSX qui a progressé. Les actions américaines ont décliné cette semaine. Les rendements des obligations gouvernementales à 10 ans ont fait du surplace au Canada tandis qu’ils ont monté aux États-Unis. À l’instar du prix du pétrole, celui de l’or a grimpé.

Les obligations en matière de liquidités pourraient faire du mal aux banques canadiennes

  • Les exigences en matière de fonds propres mises en place par le Bureau du surintendant des institutions financières (le Bureau) en 2023 risquent d’affaiblir la compétitivité des banques canadiennes par rapport à leurs concurrents de l’extérieur, affirme le PDG de la RBC, Dave McKay.
  • Le Bureau a fondé ses nouvelles exigences sur celles des Accords de Bâle III qui avaient été instaurées après la crise financière de 2008. Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a créé la réforme Bâle III afin de protéger les banques et les consommateurs et de réduire les risques associés au système bancaire. Cette réforme impose aux banques internationales de détenir un ratio de liquidités suffisant pour absorber leurs pertes éventuelles et pour honorer leurs obligations.
  • Alors que le Canada a posé un jalon en prescrivant l’ensemble des exigences finales, les autres grands marchés ont été plus lents. En mars, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, a déclaré que celle-ci étudie la possibilité d’apporter des changements à Bâle III, car il croit que les ménages américains pourraient en souffrir.
  • L’Europe est en train d’appliquer les exigences finales. En attendant, les banques européennes ne sont donc pas soumises aux mêmes restrictions que les banques canadiennes. McKay affirme que cela pourrait nuire aux opérations internationales des banques canadiennes.
  • Les conséquences risquent de se répercuter sur les porteurs de parts des grandes banques canadiennes si les revenus et les profits devaient en être réduits.

Les marchés du travail nord-américains divergent

  • L’économie canadienne a perdu 2 200 emplois en mars, à l’étonnement des économistes qui avaient prévu l’ajout de 25 000 emplois. Ce phénomène a touché les emplois tant à temps plein qu’à temps partiel. Les services alimentaires et les ventes au détail ont éliminé des postes au cours du mois.
  • Le taux de chômage canadien s’est élevé à 6,1 % en mars, pourcentage qu’il n’avait pas atteint depuis octobre 2021. Voyant que l’inflation fait marche arrière et que le marché du travail montre des signes de ralentissement, la Banque du Canada pourrait se trouver en position de commencer à réduire les taux d’intérêt sous peu.
  • Les chiffres sont très différents aux États-Unis, où l’économie s’est enrichie de 303 000 emplois en mars, excédant ainsi les projections des économistes. L’État et l’industrie de la construction ont ajouté un grand nombre d’emplois. Le taux de chômage américain a chuté à 3,8 % en mars.
  • CPour sa part, ADP a rapporté que l’entreprise privée américaine a créé 184 000 emplois en mars, ce qui est nettement supérieur aux attentes.
  • En raison de ces données sur le marché du travail américain, la Fed pourrait s’abstenir d’abaisser les taux d’intérêt pendant ce trimestre.

En Chine, l’activité commerciale tend vers la stabilisation de l’économie

  • En Chine, la croissance de l’activité commerciale s’est accélérée en mars, reflet d’une certaine stabilisation de l’économie du pays qui avait du mal à reprendre son essor dans un contexte où la demande intérieure était mitigée et le marché de l’immobilier faible.
  • L’indice composé NBS des directeurs d’achats a grimpé à 52,7 en mars depuis 50,9 en février, sa croissance la plus rapide depuis mai 2023.
  • Le secteur des services chinois a de nouveau été plus actif, grâce à l’apport plus important des nouvelles commandes et au coût moindre des intrants.
  • L’activité manufacturière a été un moteur de croissance en mars. Elle s’est dilatée pour la première fois depuis septembre 2023, stimulée par la montée des nouvelles commandes et de la production.

L’inflation européenne recule d’un pas

  • Selon une estimation préliminaire, l’inflation européenne aurait reculé à 2,4 % en mars, alors qu’elle était de 2,6 % le mois précédent. Ce pourcentage est aussi inférieur à celui de 2,5 % qu’avaient annoncé les économistes.
  • Si cette estimation s’avère, l’inflation sera la même que celle de novembre 2023, la plus basse en plus de deux ans. Les prix des aliments se sont tempérés en mars, et les prix de l’énergie ont poursuivi leur déclin.
  • Quant au marché du travail, le taux de chômage européen s’est stabilisé en février au plancher record de 6,5 %.
  • Certains signes montrent que l’économie européenne ralentit. Ainsi, les ventes au détail ont reculé de 0,5 % en février, ce qui représente un troisième mois de suite sans croissance.
  • Étant donné que l’inflation s’essouffle et que le consommateur européen a semblé être dans un état de relative faiblesse, la Banque centrale européenne paraît disposée à entreprendre d’assouplir les taux d’intérêt cette année.

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