Your weekly commentary – For the week ended June 10 – From Our Partners
Global equity markets finished slightly higher over the week ended June 10. Investors were encouraged by two major central banks lowering interest rates. However, this optimism was partially offset by a strong labour market report in the U.S., which pushed back bets of when the U.S. Federal Reserve Board (“Fed”) might start lowering interest rates. The S&P/TSX Composite Index finished lower, dragged down by the Materials sector. U.S. equities advanced over the week. Yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. declined. Oil and gold prices finished lower.
BoC lowers key interest rate
- After two years of aggressive rate hikes, the Bank of Canada (“BoC”) lowered its key interest rate for the first time in four years.
- The BoC’s benchmark overnight interest rate was reduced by 25 basis points (“bps”) from 5.00% to 4.75%. Canada’s central bank believed the rate cut was needed amid softer inflationary pressures and a slowdown in economic activity.
- The BoC noted that more rate cuts are likely but didn’t signal when further rate cuts will occur. Rather, each decision will be data dependent.
- Despite the lack of timing on more cuts, interest rates are likely to go lower before the end of the year. This could help reignite consumer spending and may be a tailwind for demand in Canada’s real estate market. Equity investors reacted positively to the news, while government bond yields declined. Yields at the shorter end of the curve fell further than longer-term yields.
- Statistics Canada reported the economy added a meagre 26,700 jobs in May. The unemployment rate increased to 6.2%, suggesting Canada’s labour market is losing momentum.
U.S. job gains top expectations
- The U.S. economy added 272,000 jobs over the month of May, benefiting from strong gains in the retail trade industry and the leisure and hospitality industry.
- May’s gains outpaced the 180,000 job gains estimated by economists and the previous month’s downwardly revised 165,000 job additions.
- Still, the unemployment rate edged higher to 4.0% in May, its highest level since the beginning of 2022. May’s increase was due in part to a drop in the participation rate.
- Hiring at private businesses appears to be slowing. ADP reported that private businesses added 152,000 jobs in May, below the 188,000 jobs in the previous month. This was the lowest number of job additions since January 2024.
- The Fed appears likely to pass on lowering interest rates at its meeting this week. Although the Fed still appears poised to begin lowering rates this year, this report raised bets it might be later in 2024. Equity markets were shaky after the report, while government bond yields moved higher.
ECB begins cutting interest rates
- The European Central Bank (“ECB”) reduced its policy interest rate by 25 bps to 4.25%. This marked the first rate cut from Europe’s central bank in eight years.
- Coming out of the pandemic, inflation in Europe surged higher, prompting the ECB to aggressively raise interest rates over 2022 and 2023. Now, the ECB appears to be entering a period of loosening policy.
- The ECB’s rate cut comes amid a marked slowdown in Europe’s inflation rate, while the economy has been challenged by tight financial conditions over the past year.
- The ECB didn’t give any indication on the timing of more rate cuts, but noted more cuts are possible this year, depending on the path of economic conditions in Europe.
- In a separate report, retail sales in Europe dropped in April, suggesting consumers may still be feeling the pinch from high inflation and borrowing costs. As a result, the ECB might need to cut rates further to help fuel consumer and business spending, which should help overall growth.
OPEC+ could scale back production cuts
- At its June meeting, the Organization of the Petroleum Exporting Countries and allies (“OPEC+”) announced it may begin scaling back its production cuts in October 2024. Currently, OPEC+ has two tranches of cuts – mandatory cuts for all members and voluntary cuts for certain members. The plan calls for eliminating voluntary production cuts of 2.2 million barrels of oil per day.
- However, OPEC+ warned the plan could change depending on the path of central banks in the upcoming months and how economic conditions could change. These developments could change the demand for oil, warranting changes to the organization’s plan.
- Increasing the supply of oil could imbalance the market, particularly if demand doesn’t increase as well. This could put downward pressure on prices.
- Any downward pressure on oil prices could help Canadian households and ease some inflationary pressures. However, this is likely to have a negative impact on the potential profitability of oil-producing firms here in Canada.
- Oil prices fell over the week. The Energy sector on the S&P/TSX Composite Index also finished lower.
Les marchés boursiers mondiaux ont clôturé la semaine ayant pris fin le 10 juin légèrement en hausse. Les baisses de taux d’intérêt opérées par deux grandes banques centrales ont encouragé les investisseurs. Cet optimisme a toutefois été quelque peu tempéré par les chiffres attestant de la vigueur du marché du travail aux États-Unis, données qui sont venues retarder la date à laquelle la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait commencer à réduire les taux d’intérêt. L’indice composé S&P/TSX a terminé en baisse, entraîné par le secteur des matériaux. Les actions américaines ont progressé cette semaine. Les rendements des obligations gouvernementales à 10 ans du Canada et des États-Unis ont décliné. Les prix du pétrole et de l’or ont reculé.
La BDC abaisse son taux directeur
- Au bout de deux années d’augmentations impitoyables, la Banque du Canada (BDC) a abaissé son taux directeur pour la première fois en quatre ans.
- La BDC a soustrait 25 points de base (pb) de son taux cible de financement à un jour, le faisant passer de 5,00 % à 4,75 %. La Banque centrale a jugé bon de le réduire en raison du relâchement des pressions inflationnistes et du ralentissement de l’activité économique.
- La BDC a confirmé qu’il y aurait probablement d’autres coupes mais sans en préciser la date. Chaque décision sera prise en fonction des données.
- Malgré l’absence d’un échéancier ferme quant aux prochaines diminutions, les taux d’intérêt vont probablement régresser d’ici la fin de l’année. Une telle occurrence pourrait faire croître les dépenses des consommateurs et la demande en matière d’immobilier au Canada. Les acheteurs d’actions ont applaudi la nouvelle, tandis que les rendements des obligations gouvernementales ont fléchi. Les rendements à court terme en ont plus souffert que ceux à plus long terme.
- Selon Statistique Canada, l’économie a créé à peine 26 700 emplois en mai. Le taux de chômage s’est hissé à 6,2 %, ce qui laisse croire que le marché du travail canadien est en train de perdre son dynamisme.
Aux États-Unis, la création d’emplois excède les attentes
- L’économie américaine s’est enrichie de 272 000 emplois en mai, avantagée par les gains considérables engrangés par les industries du commerce de détail, des loisirs et de l’hébergement.
- L’augmentation de mai a surpassé celle de 180 000 prévue par les économistes et celle, révisée à la baisse, de 165 000 du mois précédent.
- Pourtant, le taux de chômage a monté à 4,0 % en mai, soit le pourcentage le plus élevé depuis le début de 2022. Cette croissance s’explique en partie par une chute du taux d’activité.
- L’embauche semble se ralentir du côté des entreprises privées. Selon ADP, elles auraient ajouté 152 000 emplois en mai, c’est-à-dire moins que les 188 000 du mois précédent. Il s’agit du nombre le plus bas depuis janvier 2024.
- Selon toute probabilité, la Fed ne réduira pas les taux d’intérêt à sa rencontre de cette semaine. Bien qu’elle semble disposée à le faire cette année, on peut parier à la lumière de ces chiffres que cela aura lieu plus tard. Les marchés boursiers ont chancelé après la publication du rapport, mais les rendements des obligations de l’État se sont accentués.
La BCE commence à couper dans les taux d’intérêt
- La Banque centrale européenne (BCE) a amputé de 25 pb son taux directeur qui se chiffre désormais à 4,25 %. C’est sa toute première diminution de taux en huit ans.
- Au sortir de la pandémie, l’inflation s’est emparée de l’Europe, obligeant la BCE à relever fortement les taux d’intérêt en 2022 et 2023. La Banque semble maintenant prête à assouplir sa politique.
- Cette coupe n’est pas sans lien avec l’essoufflement notable de l’inflation en Europe ni avec le fait que l’économie a été perturbée par les conditions financières difficiles au cours de la dernière année.
- La BCE n’a pas précisé quand auraient lieu les prochaines régressions de taux, mais elle a déclaré que ce pourrait être cette année suivant les conditions économiques en Europe.
- Un autre rapport mentionne que les ventes au détail ont chuté en Europe en avril, ce qui sous-entend que les consommateurs souffrent encore de l’inflation et du loyer de l’argent élevés. En conséquence, la BCE devra peut-être amoindrir davantage les taux afin d’inciter les consommateurs et les entreprises à dépenser et de participer à la reprise de la croissance.
L’OPEP+ pourrait revoir ses coupes de production
- Lors de sa réunion de juin, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (OPEP+) a annoncé qu’elle pourrait mettre la pédale douce sur ses coupes de production en octobre 2024. Actuellement, il y a deux sortes de réductions au sein l’OPEP+ : l’une est obligatoire pour tous ses membres et l’autre est volontaire pour certains d’entre eux. L’objectif consiste à éliminer les diminutions volontaires de 2,2 millions de barils de pétrole par jour.
- L’OPEP+ a cependant fait remarquer que cet objectif pourrait changer en fonction des prochaines décisions des banques centrales et de l’évolution des conditions économiques. Ces développements risquent d’entraîner des changements quant à la demande en pétrole et donc, d’influencer les visées de l’Organisation.
- Si l’offre en matière de pétrole augmentait, le marché pourrait s’en trouver déséquilibré, surtout si la demande ne s’augmentait pas d’autant. Cela pourrait donc exercer une pression baissière sur les prix.
- Toute pression baissière serait utile aux ménages canadiens et allégerait une part des pressions inflationnistes. En revanche, les profits des productrices de pétrole canadiennes subiraient vraisemblablement l’effet adverse.
- Le prix du pétrole a chuté cette semaine. Le secteur de l’énergie de l’indice composé S&P/TSX a fait de même.
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