Your weekly commentary – For the week ended January 13 – From Our Partners
Global equity markets finished lower over the week ended January 13. Economic data pointed to the U.S. Federal Reserve Board (“Fed”) pushing back its next rate cut until later in 2025. The S&P/TSX Composite Index declined, dragged down by the Health Care sector. U.S. equities declined. Yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. increased. The price of oil and gold rose over the week.
Prime Minister Trudeau to step down
- Prime Minister Justin Trudeau announced he would resign from his position as leader of the Liberal Party once a new leader is found.
- Trudeau has been Prime Minister over the past nine years. There have been calls for his resignation given a loss of confidence from some party members, which came to a head with the resignation of Finance Minister Chrystia Freeland.
- The uncertainty is weighing on the business community as Canada may have to grapple with tariffs from the U.S.
- Canada’s trade deficit narrowed in November. Both exports and imports reached multi-month highs. Canada’s economy ran a trade surplus with the U.S. as purchasers may be getting ahead of potential tariffs.
- Canada’s labour market showed some signs of improving in December. The economy added 90,900 jobs over the month, the highest amount since January 2023. Canada’s unemployment rate edged lower to 6.7%.
U.S. labour market continues to add jobs
- The U.S. economy added 256,000 jobs in December, well above the 165,000 economists had expected. This marked the highest number of job additions since March.
- The U.S. unemployment rate dropped to 4.1% in December from 4.2% in the previous month.
- ADP reported that private businesses in the U.S. added 122,000 jobs in December, down from the 146,000 jobs in the previous month, and the lowest number of additions since August.
- Job openings increased by 4.8% to 8.1 million in November, suggesting the labour market remains relatively tight.
- Still, the U.S. labour market remains relatively robust. At the time of the announcement, markets pushed back expectations of another Fed rate cut to October.
Investors concerned about U.K. stagflation
- The U.K. 10-year Gilt yield reached its highest level since 2008 last week.
- Concerns over the new government’s spending and borrowing plans, along with the potential tariffs from the U.S. and elevated inflationary pressures, weighed on investor sentiment. This resulted in a steep sell-off of U.K. government bonds.
- The pound also came under pressure, falling to its lowest level against the U.S. dollar since 2023.
- Concerns about stagflation are growing. Inflation has ticked higher, while economic growth has been tepid.
- This could keep the Bank of England (“BoE”) from aggressively lowering rates. The sharp increase in yields, soft economic conditions and decline of the pound have lowered markets’ expectations for the number of BoE rate cuts this year.
Price pressures rising in Europe, falling in China
- Inflation is picking up in one economic superpower, while falling in another.
- A flash estimate showed Europe’s annual inflation rate rose to 2.4% in December from 2.2% in the previous month. Energy prices increased, while services prices rose at a faster pace.
- Producer prices also increased, rising by 1.6% in November, the largest increase since 2022.
- While price pressures are rising in Europe, concerns over deflation are climbing in China. China’s inflation rate fell to 0.1% in December, despite increased spending measures by the government to boost demand. China’s government is concerned that deflation could provide another hindrance for economic growth.
- Many major economies are experiencing different economic conditions, which has clouded the outlook for the global economy in 2025.
Les marchés boursiers mondiaux ont reculé pendant la semaine ayant pris fin le 13 janvier. Si l’on se fie aux données économiques, la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait repousser à plus tard en 2025 sa prochaine réduction des taux. L’indice composé S&P/TSX a été tiré vers le bas par le secteur des soins de santé. Les actions américaines ont régressé. Les rendements des obligations gouvernementales à 10 du Canada et des États-Unis ont augmenté. Le prix du pétrole et celui de l’or ont monté cette semaine.
Le premier ministre Trudeau se retire
- Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé qu’il allait démissionner de son poste de chef du parti libéral dès qu’un nouveau serait désigné.
- Trudeau est premier ministre depuis neuf ans. Certains membres de son parti n’ayant plus confiance en lui réclamaient sa démission, situation qui a culminé lors de la démission de la ministre des Finances Chrystia Freeland.
- L’incertitude pèse sur la communauté d’affaires qui craint que le Canada se voie imposer des tarifs douaniers par les États-Unis.
- Le déficit commercial du Canada s’est rétréci en novembre. Tant les exportations que les importations ont atteint des sommets inégalés depuis plusieurs mois. L’économie du Canada a enregistré un surplus commercial avec les États-Unis parce que les acheteurs tentent de devancer l’imposition éventuelle de taxes douanières.
- Le marché du travail du Canada a pris du mieux en décembre. L’économie s’est enrichie de 90 900 emplois pendant le mois, un sommet depuis janvier 2023. Le taux de chômage s’est abaissé à 6,7 %.
Le marché du travail des États-Unis crée encore des emplois
- L’économie américaine a créé 256 000 emplois en décembre, c’est-à-dire nettement plus que les 165 000 qu’escomptaient les économistes. Il s’agit d’un sommet depuis mars.
- Le taux de chômage américain a chuté à 4,1 % en décembre alors qu’il était de 4,2 % en novembre.
- Selon ADP, les entreprises privées des États-Unis ont ajouté 122 000 emplois en décembre, contre 146 000 le mois précédent. Il s’agit du nombre le plus faible depuis août.
- Les offres d’emplois ont augmenté de 4,8 % à 8,1 millions en novembre, indication que le marché du travail demeure relativement serré.
- Le marché du travail américain n’en demeure pas moins robuste. L’annonce a amoindri l’espoir qu’entretenaient les marchés quant à une réduction des taux par la Fed en octobre.
Les investisseurs redoutent la stagflation au Royaume-Uni
- Le rendement des obligations dites « dorées » (Gilt) à 10 ans du Royaume-Uni a enregistré la semaine dernière son taux le plus élevé depuis 2008.
- Les inquiétudes touchant aux nouveaux programmes de dépenses et d’emprunts du gouvernement, de même que les possibles tarifs douaniers américains et la remontée des pressions inflationnistes n’ont rien pour rassurer les investisseurs. On a par conséquent observé une forte liquidation des bons du Trésor britannique.
- La livre a également subi des pressions qui l’ont fait tomber à sa valeur la plus basse par rapport à la devise américaine depuis 2023.
- La possibilité d’une stagnation soulève de plus en plus d’inquiétude. L’inflation remonte tandis que la croissance économique reste tiède.
- Cette situation pourrait interdire à la Banque d’Angleterre (BoE) de réduire rapidement les taux. En raison de l’augmentation marquée des rendements, des conditions économiques molles et du déclin de la livre, le marché s’attend à ce que la BoE opère moins de réductions de taux que prévu cette année.
La pression exercée par les prix s’exacerbe en Europe pendant qu’elle se relâche en Chine
- L’inflation prend de l’ampleur dans l’une des principales économies mondiales mais en perd dans une autre.
- Selon une estimation préliminaire, le taux annuel de l’inflation européenne a grimpé à 2,4 % en décembre depuis 2,2 % en novembre. Le prix de l’énergie a augmenté et celui des services a fait de même, mais davantage encore.
- Les prix à la production ont également monté en novembre de 1,6 %, soit la croissance la plus importante depuis 2022.
- Tandis que la pression sur les prix s’accentue en Europe, la déflation devient un sujet de préoccupation en Chine. L’inflation y a reculé à 0,1 % en décembre, bien que le gouvernement ait accru ses dépenses afin de stimuler la demande. Le gouvernement chinois craint que la déflation constitue un frein supplémentaire pour la croissance économique.
- Plusieurs économies majeures sont aux prises avec différentes conditions économiques qui viennent assombrir l’avenir de l’économie mondiale en 2025.
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