Your weekly commentary – For the week ended February 3 – From Our Partners

Global equity markets finished lower over the week ended February 3. Concerns about global competition in artificial intelligence and the threat of tariffs weighed on sentiment. In Canada, the S&P/TSX Composite Index advanced, led by the Information Technology sector. U.S. equities declined. Yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. dropped. Gold prices moved higher, while the price of oil fell.

On February 1, the U.S. announced a 25% tariff on Canada and Mexico, and energy products from Canada will face a 10% tariff. The tariffs will come into effect on February 4. The tariffs are in response to U.S. President Donald Trump’s desire for the two countries to strengthen their borders. Canadian Prime Minister Justin Trudeau responded with a 25% tariff on $155 billion worth of American goods. Tariffs are expected to negatively impact Canada’s economic growth. The U.S. also announced a 10% tariff on China.

BoC makes sixth straight rate cut

  • The Bank of Canada (“BoC”) lowered its benchmark overnight interest rate by 25 basis points (“bps”) to 3.00%, which was widely expected by markets.
  • The BoC believes inflation should stick close to its 2% target over the next couple of years.
  • However, the BoC expressed its concern about tariffs and how they might impact Canada’s economy. BoC Governor Tiff Macklem noted that tariffs could push inflation higher.
  • Canada’s central bank announced plans to end its quantitative tightening program.
  • The BoC removed any guidance on upcoming rate cuts. The BoC is likely to be gradual in lowering interest rates, depending on the path of the economy, inflation and trade.

U.S. economic growth slows in Q4

  • An advanced estimate showed the U.S. economy expanded at an annualized pace of 2.3% in the fourth quarter of 2024, slowing from the 3.1% expansion in the third quarter.
  • The U.S. consumer continued to be the key driver of growth, with personal consumption up by 4.2%.
  • With economic growth remaining relatively solid, the U.S. Federal Reserve Board (“Fed”) held its federal funds rate steady at a target range of 4.25%–4.50%. The Fed’s decision to hold was also amid still-elevated inflationary pressures.
  • The Fed’s preferred inflation gauge, the personal consumption expenditures price index, accelerated to 2.6% in December from 2.4% in the previous month.
  • The Fed could cut rates in 2025, but data suggests it may come later in the year. Inflation is elevated, while economic growth remains steady.

ECB hopes to boost demand

  • At its first meeting of 2025, the European Central Bank (“ECB”) reduced its policy interest rates by 25 bps.
  • The ECB noted that inflation is coming down but remains a bit high given elevated wage growth.
  • Economic growth remains muted. The ECB believes its rate cuts may help boost demand, which would benefit overall economic conditions.
  • A separate report showed the economy stalled in the fourth quarter, posting no change (0.0%). Europe’s largest economy, Germany, contracted over the quarter, hurt by weak exports. Germany’s economy has also been negatively impacted by political uncertainty.
  • Europe’s economy needs some support, and the ECB appears to be obliging. The outlook is a bit murky given the threat of tariffs from the U.S. The ECB will need to monitor the potential impact and adjust, or maintain, its monetary policy as needed.

China’s industrial profits drop in 2024

  • In 2024, industrial profits in China fell by 3.3% compared to 2023. Industrial profits have fallen for three consecutive years amid lacklustre demand, both domestic and foreign, combined with higher input prices.
  • Large declines were posted in the metal smelting and cars industries, which offset an increase in profits in the heat production industry.
  • Despite the decline over 2024, the drop in industrial profits slowed towards the end of the year, suggesting the economy may be stabilizing amid stimulus measures from the government and central bank.
  • However, January data points to still wobbly conditions. Business activity slowed over the month, driven by a contraction in the manufacturing sector, which was the first since September.
  • China’s government will likely do more to help stabilize and improve economic activity. It pledged to do so late in 2024.

Les marchés boursiers mondiaux ont terminé en baisse la semaine ayant pris fin le 3 février. L’optimisme a été mis en veille par les préoccupations entourant la concurrence mondiale en intelligence artificielle et la menace de tarifs douaniers. Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a été entraîné vers l’avant par le secteur des technologies de l’information. Les actions américaines ont décliné. Les rendements des obligations gouvernementales à 10 ans du Canada et des États-Unis ont chuté. Le prix de l’or a monté, celui du pétrole a baissé.

Le 1er février, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient imposer des tarifs douaniers de 25 % au Canada et au Mexique, et de 10 % sur les produits énergétiques canadiens. Ces tarifs prendront effet le 4 février. Ils naissent du désir du président des États-Unis, Donald Trump, d’obliger les deux pays à renforcer leurs frontières. Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a répondu par des tarifs douaniers de 25 % sur 155 milliards $ de marchandises des États-Unis. On prévoit que les tarifs vont nuire à la croissance économique du Canada. Les États-Unis ont également annoncé l’imposition de tarifs de 10 % à la Chine.

La BDC opère une sixième réduction de suite

  • La Banque du Canada (BDC) a réduit son taux directeur à un jour de 25 points de base (pb) à 3,00 %, ce à quoi les marchés s’attendaient largement.
  • La BDC croit que l’inflation devrait rester près de la cible des 2 % au cours des deux prochaines années.
  • Cependant, elle a déclaré être préoccupée par les tarifs douaniers et leurs conséquences sur l’économie du Canada. Selon le gouverneur de la BDC, Tiff Macklem, ces tarifs risquent d’accroître l’inflation.
  • La banque centrale du Canada a fait savoir qu’elle entendait mettre fin à son programme de resserrement quantitatif.
  • Par ailleurs, elle a retiré ses directives quant aux futures réductions de taux. Il est vraisemblable qu’elle va y procéder peu à peu, en fonction de l’évolution de l’économie, de l’inflation et du commerce.

Aux États-Unis, la croissance économique s’est ralentie au T4

  • Selon une estimation préliminaire, l’économie des États-Unis s’est développée au rythme annualisé de 2,3 % au quatrième trimestre de 2024, ce qui représente un ralentissement par rapport à la croissance de 3,1 % du troisième trimestre.
  • Les consommateurs états-uniens restent les principaux moteurs de la croissance, avec la consommation personnelle en hausse de 4,2 %.
  • Puisque la croissance économique demeure relativement solide, la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a maintenu le taux de ses fonds fédéraux à l’intérieur d’une fourchette de 4,25 % à 4,50 %. La Fed a pris cette décision alors que les pressions inflationnistes sont encore élevées.
  • L’indicateur préféré de la Fed en matière d’inflation, c’est-à-dire l’indice de prix des dépenses personnelles de consommation, s’est accéléré à 2,6 % en décembre depuis 2,4 % le mois précédent.
  • La Fed pourrait abaisser les taux en 2025, mais les données suggèrent que cela se ferait plus tard dans l’année. L’inflation est élevée tandis que la croissance économique est stable.

La BCE espère faire croître la demande

  • Lors de sa première rencontre de 2025, la Banque centrale européenne (BCE) a diminué son taux d’intérêt directeur de 25 pb.
  • La BCE a fait savoir que l’inflation s’essouffle, mais qu’elle demeure toutefois un peu élevée compte tenu de la hausse des salaires.
  • La croissance économique reste en sourdine. La BCE croit que sa réduction de taux pourrait contribuer à stimuler la demande, ce qui serait bénéfique pour les conditions économiques globales.
  • Un rapport séparé montre qu’au quatrième trimestre l’économie a stagné, c’est-à-dire qu’elle n’a pas changé (0,0 %). La principale économie européenne, l’Allemagne, s’est contractée au cours du trimestre, mise à mal par la faiblesse des exportations. Elle a également souffert de l’incertitude politique.
  • L’économie européenne a besoin de soutien, et la BCE semble disposée à le lui accorder. Les perspectives sont assombries par la menace des tarifs douaniers des États-Unis. La BCE devra surveiller quelles en seront les possibles conséquences et ajuster, ou maintenir, sa politique monétaire au besoin.

En Chine, le profit industriel chute en 2024

  • En 2024, les profits industriels de la Chine ont perdu 3,3 % par rapport à 2023. C’est la troisième année de suite qu’ils se replient, dans un contexte où la demande, tant intérieure qu’extérieure, est terne et que le prix des entrants augmente.
  • Les industries de l’automobile et de l’extraction des métaux par calcination ont enregistré un fort déclin, ce qui a fait contrepoids aux profits de la production de chaleur industrielle.
  • Malgré le déclin de 2024, la baisse des profits industriels a ralenti vers la fin de l’année, laissant croire que l’économie serait en train de se stabiliser grâce aux mesures de relance du gouvernement et de la banque centrale.
  • Toutefois, les données de janvier montrent que les conditions sont encore chancelantes. L’activité commerciale a décéléré pendant le mois, en raison de la contraction du secteur manufacturier, une première depuis septembre.
  • Le gouvernement chinois va sans doute en faire davantage pour stabiliser et améliorer l’activité économique. C’est ce qu’il a promis de faire vers la fin de 2024.

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