Investment Commentary For the week ended December 2 From Our Partners
Global equity markets advanced over the week ending December 2 as investors became more certain that the U.S. Federal Reserve Board (“Fed”) will soon begin slowing the pace of interest rate hikes. For its part, the S&P/TSX Composite Index posted a small gain, led by the Health Care sector. And after some wide swings over the week, the S&P 500 Index ended higher. Oil and gold prices were also both higher on the week.
In terms of fixed income, yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. moved lower, given heightened expectations that the Fed and Bank of Canada could slow the pace of interest rate increases.
Concerns over Canada’s GDP growth
- Canada’s economy expanded by 2.9% annualized in the third quarter of 2022, beating the 1.5% increase expected by economists.
- This marked the fifth consecutive quarterly expansion in Canada’s economy.
- Contributing to the increase was a rise in business investment in inventories and exports, driven by the relatively high price of energy products.
- Despite the increase, some components of Canada’s gross domestic product gave reason for concern. For one, household spending dropped during the quarter, which points to some strain on Canadian consumers amid tighter financial conditions.
- Higher interest rates also helped push down housing investment during the quarter.
Canada and the U.S. keep adding jobs
- The Canadian economy added 10,100 jobs in November, matching expectations. With the job participation rate ticking lower, Canada’s unemployment rate fell to 5.1% by month’s end, from 5.2% in October.
- South of the border, the U.S. jobless rate remained unchanged at 3.7% in November, with the economy adding 263,000 jobs. While above estimates, it was well below the 284,000 jobs added in October, and the lowest number of job additions in a month since April 2021.
- Similarly, data from ADP showed private businesses added 127,000 jobs in November, its lowest level since January 2021.
- While the slowdown in job growth suggests labour markets may be slowly normalizing as central banks raise interest rates, labour markets remain tight in Canada and the U.S.
The U.S. PCE slows
- The Personal Consumption Expenditure Price Index (“PCE”), a key gauge of inflation followed by the Fed, eased in October to its lowest level since 2021.
- The PCE slowed to 6.0% in October, from 6.3% in September and matched estimates. The core PCE remained unchanged at 5.0% in October.
- While slowing, the PCE shows inflation is still at unwanted levels. And in a speech, Fed Chair Jerome Powell did note that rate hikes are likely to continue, but the pace of those increases may slow, possibly beginning in December.
- Meanwhile, U.S. consumers remained relatively resilient with personal spending rising by 0.8% in October, its fastest pace since June 2022. Personal income also grew in October, rising by 0.7%.
European inflation rate eases
- According to a flash estimate, inflationary pressures in Europe may be showing some signs of abating.
- Europe’s inflation rate was 10.0% in November, slowing from 10.6% in October, and lower than the 10.4% rate that economists had estimated.
- This was the first time that inflation has eased since June 2021, with growth in the price of services and energy both slowing in November.
- Meanwhile, the core inflation rate was estimated at 5.0% in November, matching the previous month.
- Despite the slowdown in inflation, the rate remained well above the European Central Bank’s 2% target, likely leaving it on a path to increase interest rates further.
Les marchés boursiers mondiaux ont remonté la pente au cours de la semaine ayant pris fin le 2 décembre, les investisseurs s’attendant de plus en plus à ce que la Réserve fédérale américaine (la Fed) ralentisse bientôt le rythme des hausses de taux d’intérêt. Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a dégagé un gain modeste, tiré de l’avant par le secteur des soins de la santé. L’indice S&P 500 a grimpé au cours de la semaine après avoir enregistré un parcours en dents de scie. Les prix de l’or et du pétrole ont aussi poursuivi leur avancée pendant la semaine.
Sur le plan des titres à revenu fixe, les obligations à 10 ans des gouvernements canadien et américain ont battu en retraite, le consensus voulant que la Fed et la Banque du Canada majorent les taux d’intérêt avec moins d’ardeur.
Au Canada, la croissance du PIB inquiète
- L’économie canadienne a gagné 2,9 % sur une base annualisée au troisième trimestre de 2022, battant ainsi la prévision de 1,5 % des économistes.
- Il s’agit de la cinquième expansion trimestrielle de suite pour l’économie canadienne.
- Le fait que les entreprises aient investi davantage dans les stocks et les exportations, en raison principalement du prix relativement élevé des produits énergétiques, a contribué à cette augmentation.
- Malgré cela, certains éléments du produit intérieur brut du Canada suscitent de l’inquiétude. Par exemple, les ménages ont réduit leurs dépenses pendant le trimestre, ce qui indique que les consommateurs canadiens commencent à souffrir de la pression exercée par les conditions financières serrées.
- Les taux d’intérêt plus élevés ont aussi fait reculer l’achat de maisons au cours du trimestre.
Le Canada et les États-Unis continuent de créer des emplois
- L’économie canadienne a ajouté 10 100 emplois en novembre, un chiffre qui correspondait aux résultats prévus. Le nombre de personnes en emploi a légèrement chuté, et le taux de chômage se chiffrait à 5,1 % à la fin du mois, soit un peu moins que celui de 5,2 % en octobre.
- Au sud de la frontière, le pourcentage de chômeurs est resté le même à 3,7 % en novembre, et l’économie a créé 263 000 emplois. C’est certes au-dessus des estimations, mais bien en deçà des 284 000 emplois créés en octobre, et moins que toutes les augmentations mensuelles depuis avril 2021.
- De même, les données d’ADP révèlent que les entreprises privées ont ajouté 127 000 emplois en novembre, soit son niveau le plus bas depuis janvier 2021.
- Si ce ralentissement dans la création d’emploi fait croire que le marché du travail serait en train de lentement se normaliser sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales, il n’en demeure pas moins que le marché du travail demeure serré tant au Canada qu’aux États-Unis.
Aux États-Unis, le DPC ralentit
- L’indice de prix des dépenses personnelles de consommation (DPC), un des grands indicateurs d’inflation surveillés par la Fed, a atteint en octobre son taux le plus bas depuis 2021.
- Cet indice s’est chiffré à 6 % en octobre, contre 6,3 % en septembre, pour afficher un résultat qui correspondait aux prévisions. Le taux de base est resté fixe à 5,0 % en octobre.
- Malgré ce ralentissement, le prix des DPC indique que l’inflation demeure trop haute. Lors d’un récent discours, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les taux d’intérêt continueraient sans doute à monter, mais plus lentement, et ce, peut-être dès décembre.
- Pendant ce temps, les consommateurs américains sont restés plutôt résilients si l’on tient compte du fait que leurs dépenses personnelles ont progressé de 0,8 % en octobre, soit l’augmentation la plus marquée depuis juin 2022. Les revenus personnels ont aussi monté de 0,7 % en octobre.
Ralentissement du taux d’inflation en Europe
- Selon une estimation précoce, les pressions inflationnistes montrent des signes d’essoufflement en Europe.
- Le taux d’inflation européen était de 10,0 % en novembre, soit moins que celui de 10,6 % d’octobre et en dessous des 10,4 % prévus par les économistes.
- C’était la première fois depuis juin 2021 que l’inflation faisait marche arrière, sans doute parce que la montée du prix des services et de l’énergie a perdu de son allant en novembre.
- Pendant ce temps, le taux de l’inflation de base a été évalué à 5 % en novembre, soit le même que celui du mois précédent.
- Malgré le ralentissement de l’inflation, son taux demeure nettement plus élevé que celui de 2 % visé par la Banque centrale européenne, ce qui ouvre la porte à d’autres hausses de taux.
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