Your weekly commentary – For the week ended September 4 – From Our Partners
The slowdown in the U.S. labour market boosted the odds the U.S. Federal Reserve Board (“Fed”) could be close to the end of its interest rate hikes, which helped boost sentiment and lift global equity markets higher. The S&P/TSX Composite Index benefited from the strong performance of the Information Technology sector. Stocks in the U.S. also climbed higher. Oil and gold prices both advanced at relatively rapid paces. Yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. fell partly due to lowering expectations of much higher interest rates and a deep recession.
Canada’s GDP slumps in the second quarter
- Canada’s gross domestic product (“GDP”) shrank at an annualized pace of 0.2% in the second quarter of 2023, following a downwardly revised 2.6% expansion in the previous quarter.
- Canada’s economy was dragged down by falling housing investment and a decline in net exports. Consumer spending rose at a relatively slow pace of only 0.2%.
- The result accentuates the impact higher interest rates from the Bank of Canada (“BoC”) are having on households and businesses, weighing on economic activity.
- The BoC makes its next rate announcement on September 6. With inflation coming down, the labour market losing steam and Canada’s economy showing weakness, the BoC may opt to stay on the sidelines at this meeting.
- Looking ahead, Statistics Canada estimated there was no growth in Canada’s economy in July.
U.S. labour market momentum moderating
- The U.S. economy added 187,000 jobs in August, just above last month’s total. Despite the increase in jobs, the U.S. unemployment rate rose to 3.8% in August, its highest level since February 2022.
- ADP reported that U.S. businesses added 177,000 jobs in August, down from the previous month and the lowest number of job additions since March. Most jobs were added in the education and health industry.
- In signs the tight labour market may be loosening, albeit slightly, there were 8.8 million job openings in July, its lowest figure in over two years.
- The personal consumption expenditure price index (“PCE”), a preferred inflation gauge of the Fed, rose to 3.3% in July from 3.0% in June, driven in part by relatively strong demand, with U.S. personal spending rising by 0.8% over the month.
- While the labour market may be slowing, inflationary pressures persist, which could give the Fed more fuel to raise interest rates.
China’s business activity climbs higher
- Business activity in China expanded faster in August than in July, raising hopes China’s economy may be poised for relatively strong growth. China’s economy has struggled amid lockdown restrictions and waning demand over 2023, so investors keep searching for signs of a potential turnaround and hope this manufacturing data could be it.
- The NBS Composite Purchasing Managers Index rose to 51.3 in August from 51.1 in the previous month.
- Underlying this was an improvement in the critical manufacturing sector, which contracted in August but was slower than in July. The slower contraction heightened expectations for the sector and China’s broader economy in response to a rise in new orders and output, which had previously slumped in 2023.
- The services sector expanded in August for an eighth consecutive month.
No change in Europe’s inflation rate
- A flash estimate showed Europe’s inflation rate was unchanged in August at 5.3%. The drop in energy prices slowed while the price growth for food, alcohol and tobacco moderated. The rate remains well above the European Central Bank’s (“ECB”) 2% target.
- Europe’s labour market remained relatively strong in July, with the unemployment rate at 6.4%.
- Consumer confidence fell in August, mainly in response to concerns over household’s financial situation amid tight financial conditions. There is still much uncertainty about economic conditions in Europe.
- The data points to more rate increases from the ECB, and comments from ECB President Christine Lagarde at Jackson Hole reinforced these expectations.
- Lagarde noted the ECB will likely need to keep lifting rates to pull down inflation. Investors are expecting higher rates for much longer in Europe.
En raison du ralentissement du marché du travail aux États-Unis, il est de plus en plus probable que la Réserve fédérale américaine (Fed) mette bientôt fin à ses hausses de taux d’intérêt. Cette perspective a eu pour effet de remonter le moral des investisseurs et de pousser les marchés boursiers mondiaux vers l’avant. Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a tiré profit de l’excellente performance du secteur des technologies de l’information, tandis qu’aux États-Unis, le cours des actions a également augmenté. Les prix du pétrole et de l’or ont progressé plutôt rapidement. Les rendements à 10 ans des obligations du Canada et des États-Unis ont reculé en partie parce que les craintes quant à une majoration des taux d’intérêt et à une récession se sont estompées.
Le PIB canadien fléchi au second trimestre
- Le produit intérieur brut (PIB) du Canada a perdu 0,2 % sur une base annuelle au second trimestre de 2023 après avoir enregistré une expansion révisée à la baisse de 2,6 % lors du précédent.
- L’économie canadienne a été tirée vers le bas par la chute des investissements en matière de logements et le déclin des exportations nettes. Les dépenses des consommateurs se sont accrues, mais plutôt lentement, d’à peine 0,2 %.
- Ces chiffres mettent en évidence l’effet qu’ont les majorations du taux d’intérêt par la Banque du Canada (BdC) sur les ménages, les entreprises et l’activité économique.
- La BdC rendra sa prochaine décision le 6 septembre. Considérant que l’inflation lâche prise, que le marché du travail s’essouffle et que l’économie canadienne montre des signes de faiblesse, la BdC pourrait choisir de rester sur la ligne de touche à cette réunion.
- Selon les prévisions de Statistique Canada, l’économie canadienne n’a pas enregistré de croissance en juillet.
Le marché du travail américain perd de son dynamisme
- En août, l’économie américaine s’est enrichie de 187 000 emplois, soit un peu plus qu’en juillet. Malgré tout, le chômage a grimpé à 3,8 %, son taux le plus élevé depuis février 2022.
- Selon ADP, les entreprises américaines ont créé 177 000 emplois en août, moins que le mois précédent et que tous les autres mois depuis mars. La plupart de ces ajouts ont été faits en éducation et en santé.
- Signe que le marché du travail pour l’instant serré pourrait se relâcher, quoique très légèrement, il n’y avait que 8,8 millions de postes à pourvoir en juillet, le nombre le plus faible depuis plus de deux ans.
- L’indice des dépenses personnelles de consommation (PCE), indicateur privilégié par la Fed pour mesurer l’inflation, montre une augmentation de 3,3 % en juillet contre 3,0 % en juin, due en partie à la demande relativement forte. Pour leur part, les dépenses personnelles ont monté de 0,8 % au cours du mois aux États-Unis.
- Bien que le marché du travail semble ralentir, les pressions inflationnistes demeurent, ce qui pourrait donner à la Fed une bonne raison de majorer les taux d’intérêt.
En Chine, l’activité commerciale remonte
- En Chine, l’activité commerciale a connu une expansion plus rapide en août qu’en juillet, ce qui invite à croire que l’économie chinoise pourrait être sur le point de renouer avec une croissance relativement forte. L’économie chinoise a souffert des mesures de confinement et de l’effondrement de la demande en 2023, et les investisseurs, toujours en quête d’un signe de reprise, espèrent que cette donnée en est un.
- L’indice composé des directeurs d’achat NBS s’est relevé à 51,3 en août alors qu’il était de 51,1 en juillet.
- Cette augmentation s’appuie sur une certaine amélioration du côté du secteur manufacturier, primordial pour la Chine, qui s’est pourtant contracté en août, mais plus lentement qu’en juillet. Ce ralentissement de la contraction laisse espérer que ce secteur et l’économie chinoise en général tireront profit du fait que les commandes et la production, en perte de vitesse en 2023, remontent la pente.
- Le secteur des services a encore pris des forces en août pour un huitième mois de suite.
En Europe, l’inflation ne bronche pas
- Selon une estimation précoce, l’inflation en Europe est demeurée stable à 5,3 % en août. On assistait à une chute au ralenti des prix de l’énergie et à une croissance modérée des prix des aliments, de l’alcool et du tabac. Le taux se trouve toujours bien au-dessus de la cible des 2 % de la Banque centrale européenne (BCE).
- Le marché du travail européen est resté relativement fort en juillet avec un taux de chômage de 6,4 %.
- La confiance des consommateurs s’est érodée en août, principalement parce que le budget des ménages est mis à mal par une situation financière serrée. En Europe, les conditions économiques demeurent très incertaines.
- Si l’on se fie aux données et aux propos tenus à Jackson Hole par Christine Lagarde, présidente de la BCE, celle-ci devrait de nouveau rehausser le taux d’intérêt.
- Lagarde a déclaré que la BCE devrait sans doute continuer à augmenter les taux pour faire baisser l’inflation. Les investisseurs s’attendent à ce que ceux-ci restent élevés encore longtemps en Europe.
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