Your weekly commentary – For the week ended May 27 – From Our Partners
Global equity markets finished lower over the week ended May 27 in response to uncertainty about how soon and how deep central banks will cut rates this year. Mixed economic data also weighed on sentiment over the week. The S&P/TSX Composite Index fell, hindered by weakness in the Utilities sector. U.S. equities also dropped over the week. Yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. increased. Oil and gold prices finished the week largely flat.
Canada’s GDP impacts rate cut expectations
- Canada’s gross domestic product (“GDP”) expanded by 1.7% in the first quarter of 2024, compared to economists’ expectations of a 2.2% increase.
- Expansion was also revised down to 0.1% from 1.0% for the fourth quarter of 2023.
- The overall GDP data suggests that the Canadian economy is facing a challenge to grow.
- Slower-than-expected expansion raised some economists’ expectations for an interest rate cut by the Bank of Canada (“BoC”) in June.
- Still, natural resources have softened the impact on economic growth as an important component of Canada’s exports.
- Canada’s economy has benefited from higher commodity prices in 2024, which should support Canadian equities. Materials and Energy were the top-performing sectors so far in 2024.
- Oil and gold prices have moved higher this year. A flight to relative safety amid geopolitical tensions has helped push gold prices higher. Oil prices have advanced in response to geopolitical tensions and lower supply. The Organization of the Petroleum Exporting Countries and allies are likely to keep their production cuts in place for longer in 2024 as they seek to balance the oil market.
U.S. PCE holds steady
- The U.S. core personal consumption expenditures (“PCE”) index, which is the U.S. Federal Reserve Board’s (“Fed”) preferred inflation measure, climbed by 0.2% in April in comparison to a 0.3% increase in the previous month.
- On an annual basis, PCE inflation held steady at 2.7% and the related core rate maintained 2.8%, the lowest since March 2021.
- The government attributed the largest component of inflationary pressure to the services sector, including housing, travel and medical attention.
- On a monthly basis, food prices retreated by 0.2%. However, energy costs increased by 1.2%.
- The report suggested that consumers were more carefully monitoring their spending habits, and the ability of consumers to support the economy in the long term will likely be questioned.
- Overall, the latest inflation data from the U.S. sends some signals to the Fed that inflationary pressure could be easing and raises potential for an interest rate cut.
- The next interest rate announcement by the Federal Open Market Committee will take place in June, the week after the BoC’s decision.
China’s manufacturing activity shrinks
- Relatively weak domestic and global demand weighed on China’s manufacturing sector over the month of May.
- The NBS Manufacturing Purchasing Managers Index fell to 49.5 in May from 50.4 in April. May’s decline surprised economists who were expecting an increase to 50.5.
- A drop in new orders, export orders and employment dragged down manufacturing activity over the month. The swings in China’s manufacturing sector activity show the challenges facing China’s economy, highlighting how sensitive it is to domestic and global demand changes.
- China’s government recently announced a bond issuance to raise money to help its economy, including manufacturing capabilities.
- This should provide a tailwind to China’s manufacturing sector as the year progresses, but any slowdown in global economic activity could continue to weigh on China’s economy.
Tight credit conditions persist in Europe
- High borrowing costs have taken a bite out of consumer credit demand in Europe. Loans to consumers rose by 0.2% year-over-year in April, which was the weakest pace of growth since 2015.
- Loans to non-financial companies from banks rose by 0.3% year-over-year in April, down from the 0.4% annual increase in the previous month.
- A flash estimate showed Europe’s inflation rate inched higher to 2.6% in May, which was slightly above expectations. Tight financial conditions are clearly hindering European consumers, even impacting demand for credit. This is likely to persist as financial conditions remain tight.
- However, the European Central Bank (“ECB”) is expected to begin lowering interest rates at its June meeting, which might ease some of the pressure on European consumers and businesses.
- The number of rate cuts this year could be lower than expected if the ECB believes inflationary pressures are proving sticky, particularly if consumer activity reignites after its first rate cut.
Les marchés boursiers mondiaux se sont repliés au cours de cette semaine ayant pris fin le 27 mai, étant donné qu’on ignore toujours quand et dans quelle mesure les banques centrales procéderont à la réduction des taux cette année. Les données économiques métissées sont elles aussi venues assombrir l’humeur générale. L’indice composé S&P/TSX a chuté, mis à mal par la faiblesse du secteur des services publics. Les actions américaines ont également reculé. Les rendements des actions gouvernementales à 10 ans du Canada et des États-Unis ont pour leur part progressé. Le prix du pétrole et celui de l’or n’ont pour ainsi dire pas bougé cette semaine.
Le PIB du Canada affecte les prévisions quant aux baisses de taux
- Le produit intérieur brut du Canada (PIB) a pris 1,7 % au cours du premier trimestre de 2024 et non 2,2 % comme s’y attendaient les économistes.
- De plus, pour le quatrième trimestre de 2023, l’augmentation a été révisée à la baisse, passant de 1,0 % à 0,1 %.
- Ces données sur le PIB indiquent que l’économie canadienne a quelques difficultés à croître.
- En raison de cette croissance plus lente que prévu, certains économistes croient que la Banque du Canada (BDC) pourrait réduire les taux d’intérêt en juin.
- Cependant, en tant qu’éléments importants des exportations canadiennes, les ressources naturelles ont atténué l’effet sur la croissance économique.
- L’économie du Canada a bénéficié de la hausse en 2024 du prix des marchandises, ce qui devrait être profitable pour les actions canadiennes. Les secteurs des services publics et de l’énergie sont ceux qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu en 2024.
- Le pétrole et l’or ont augmenté cette année. La quête d’une valeur refuge rassurante au cœur des tensions géopolitiques a contribué à faire monter le prix de l’or. Ces mêmes tensions géopolitiques et la diminution de l’offre ont poussé le prix du pétrole vers le haut. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés vont probablement continuer à réduire leur production quelque temps encore en 2024 afin que le marché du pétrole retrouve son équilibre.
Le PCE américain demeure stable
- L’indice américain d’inflation sous-jacent des dépenses de consommation personnelles (PCE), indice sur lequel s’appuie la Réserve fédérale américaine (Fed) pour mesurer l’inflation, s’est hissé de 0,2 % en avril par rapport à une hausse de 0,3 % le mois précédent.
- Sur une base annuelle, l’inflation PCE s’est maintenue à 2,7 % tandis que l’inflation de base sous-jacente est demeurée à 2,8 %, un plancher depuis mars 2021.
- Selon le gouvernement, les plus fortes pressions inflationnistes viendraient du secteur des services, y compris de l’habitation, du voyage et des soins médicaux.
- Sur une base mensuelle, les prix des aliments ont battu en retraite de 0,2 %. Toutefois, le coût de l’énergie a monté de 1,2 %.
- Le rapport sous-entend que les consommateurs auraient mieux géré leurs dépenses et qu’il serait sans doute indiqué de s’interroger sur leur capacité à soutenir l’économie à long terme.
- De manière générale, les dernières données sur l’inflation américaine incitent la Fed à réfléchir sur un possible relâchement des pressions inflationnistes et la pertinence de réduire les taux d’intérêt.
- Le Federal Open Market Committee — le comité américain sur le marché ouvert — annoncera sa décision quant aux taux d’intérêt en juin, une semaine après la Fed.
En Chine, l’activité manufacturière rapetisse
- En mai, le secteur manufacturier chinois a souffert de la faiblesse relative de la demande intérieure et mondiale.
- L’indice NBS des directeurs d’achats a chuté à 49,5 en mai, contre 50,4 en avril, à l’étonnement des économistes qui s’attendaient à une progression vers les 50,5.
- L’affaissement de l’emploi, des nouvelles commandes et de celles touchant aux exportations a tiré l’activité manufacturière vers le bas ce mois-ci. L’instabilité de l’activité du secteur manufacturier chinois témoigne des difficultés auxquelles fait face l’économie de ce pays et de sa vulnérabilité à tout changement dans la demande intérieure et mondiale.
- Le gouvernement chinois a récemment annoncé l’émission d’obligations destinée à réunir de l’argent afin de soutenir son économie, dont son industrie manufacturière.
- Cette mesure devrait participer à la relance du secteur manufacturier chinois au cours de l’année qui vient, mais tout ralentissement de l’économie mondiale pourrait peser sur l’économie chinoise.
En Europe, les conditions de crédit demeurent serrées
- Le loyer de l’argent élevé a fait baisser le nombre de prêts sollicités par les consommateurs européens. Ce nombre ne s’est accru que de 0,2 % d’une année sur l’autre en avril, soit la croissance la plus lente depuis 2025.
- Les prêts consentis par les banques aux sociétés non financières ont augmenté de 0,3 % d’une année sur l’autre en avril, ce qui est inférieur à la progression annuelle de 0,4 % du mois précédent.
- Selon une estimation préliminaire, l’inflation européenne a grimpé à 2,6 %, soit légèrement au-dessus des prévisions. Les conditions financières serrées gênent visiblement les consommateurs européens, jusqu’à se répercuter sur les demandes en matière de crédit. Cette situation risque fort de perdurer si les conditions financières restent difficiles.
- On s’attend néanmoins à ce que la Banque centrale européenne (BCE) commence à assouplir les taux d’intérêt à sa rencontre de juin, ce qui pourrait quelque peu soulager les consommateurs et les entreprises de l’Europe.
- Il pourrait y avoir moins de réductions de taux que prévu cette année si la BCE juge que l’inflation ne baisse pas pavillon, surtout si le consommateur redevient plus actif après la première coupe.
Leave a Reply