Your weekly commentary – For the week ended June 17 – From Our Partners

Global equity markets gained over the week ended June 17. The U.S. Federal Reserve Board’s (“Fed”) midweek decision to hold interest rates steady took the spotlight in terms of economic announcements, even though it was widely expected. Favourable U.S. inflation data was also released. The S&P/TSX Composite Index declined, with weakness in the Communication Services sector. U.S. equities advanced over the week. Yields on 10-year government bonds in Canada and the U.S. declined. Gold and oil prices climbed.

Fed holds steady although inflation eases

  • Wednesday was the big Fed decision day, and the Federal Open Market Committee decided to hold the federal funds rate target range at 5.25%–5.50%. Earlier that day, data was released indicating that core inflation in the U.S. fell to 3.4% in May. Lower costs for transportation services and new vehicles contributed to the decline.
  • In the press conference accompanying the decision, Fed Chair Jerome Powell highlighted that inflation was easing modestly towards the 2% target.
  • Policymakers lowered the number of interest rate cuts they were forecasting. They anticipated one cut in 2024 and four in 2025. The Fed’s next meetings are in July and September, and economists believe that the first rate cut is more likely in September than in July.
  • The Fed’s decision to hold was widely anticipated by the market. At the start of 2024, market consensus anticipated a regular and fairly quick pace of interest rate cuts. Expectations have shifted markedly.

BoC isn’t concerned about diverging policy

  • Bank of Canada (“BoC”) Governor Tiff Macklem addressed the potential for Canada’s interest rate policy to diverge from that of the U.S.
  • The difference between the BoC’s policy rate and the upper bound of the federal funds rate is 75 basis points, and it is set to diverge further if the BoC continues to cut and the Fed continues to hold.
  • Macklem acknowledged a “limit” between how much the paths could diverge but said that the rates were not near this limit yet.
  • The BoC was the first central bank of the G7 group of countries to lower interest rates, and the move may open the way for others to cut ahead of the Fed.
  • The strength of the U.S. economy and its labour market contrasts with the weaker economic situation in Canada and other G7 countries.

U.K. economy struggles to grow

  • In April, gross domestic product (“GDP”) growth in the U.K. was flat. In March, GDP growth was 0.4%.
  • Extended rainy weather contributed to weaker retail sales, with more customers electing to stay at home. The wet conditions also led to slower construction activity. The volume of rain was 55% higher than average in April.
  • Manufacturing activity declined. However, services activity increased for the fourth month in a row. Construction declined by 1.4% in April.
  • Retail sales dropped by 0.5% in April, the second decline over the past three months.
  • Unemployment in the U.K. also rose to 4.4% in the period from February to April 2024. GDP trends and the health of the labour market will be important considerations for the Bank of England as it deliberates over its interest rate decision for next week.
  • Summer weather and the start of widely anticipated sporting events such as the UEFA European Championship could generate more activity at pubs and restaurants.

European elections impact market sentiment

  • Political risks in financial markets were in focus last week. Following the European Parliament elections, French President Emmanuel Macron called a surprise election.
  • The election adds an element of uncertainty to financial markets that wasn’t well anticipated and has renewed concerns about the high levels of debt in France.
  • French and European equities declined, and the euro lost value against the U.S. dollar
  • Europe has been recovering from shocks to energy supply chains and elevated inflation.
  • Inflation in Europe was 2.6% in May, higher than expected. Earlier in June, the European Central Bank (“ECB”) cut interest rates, but ECB President Christine Lagarde highlighted that it may still be necessary to hold rates again for periods of time.
  • Investors assessed new risks in Europe alongside the political uncertainty in France. European Union policymakers announced that they would be implementing up to 48% tariffs on Chinese imported electric vehicles.

Les marchés boursiers mondiaux ont progressé au cours de la semaine ayant pris fin le 17 juin. Le fait que le conseil de la Réserve fédérale américaine (Fed) ait décidé de maintenir les taux d’intérêt tels quels a été sous les feux de l’actualité économique, même si on s’y attendait largement. Des chiffres encourageants sur l’inflation américaine ont également été publiés. L’indice composé S&P/TSX a été entraîné vers le bas par la faiblesse du secteur des services des communications. Les actions américaines ont prospéré cette semaine. Les rendements des obligations gouvernementales à 10 ans du Canada et des États-Unis ont reculé. Les prix de l’or et du pétrole ont monté.

La Fed ne bouge pas bien que l’inflation cède

  • Mercredi a été le jour tant attendu de la grande décision de la Fed. Le Federal Open Market Committee — comité américain sur le marché ouvert — a choisi de maintenir le taux cible des fonds fédéraux entre 5,25 % et 5,50 %. Plus tôt, le même jour, on avait publié des données indiquant que l’inflation de base aux États-Unis avait chuté à 3,4 % en mai. La diminution du prix du transport et des véhicules neufs a contribué à ce déclin.
  • Lors de la conférence de presse accompagnant la décision, le président de la Fed, Jerome Powell, a souligné que l’inflation reculait petit à petit vers la cible des 2 %.
  • Les décideurs ont revu à la baisse le nombre de réductions de taux qu’ils prévoyaient. Ils escomptaient une coupe en 2024 et à quatre en 2025. Les prochaines rencontres de la Fed auront lieu en juillet et en septembre, et les économistes croient que la première diminution se fera plutôt en septembre qu’en juillet.
  • Le marché s’attendait largement à ce que la Fed ne bouge pas. Au début de 2024, le marché comptait sur un desserrement régulier et assez rapide des taux d’intérêt. Il a depuis changé d’idée.

La BDC ne s’inquiète pas de la divergence de politique

  • Le gouverneur de la Banque du Canada (BDC), Tiff Macklem, est revenu sur la divergence de politique en matière de taux d’intérêt entre le Canada et les États-Unis.
  • Actuellement, 75 pb séparent le taux directeur de la BDC et la limite supérieure du taux des fonds fédéraux, et cela risque de s’accentuer si la BDC continue de réduire les taux et la Fed de les maintenir.
  • Macklem reconnaît qu’il y a une « limite » à cette divergence mais qu’on en est encore loin.
  • La BDC a été la première banque centrale des pays du G7 à abaisser les taux d’intérêt et cette initiative pourrait en encourager d’autres à passer à l’action avant la Fed.
  • La vigueur de l’économie et du marché du travail des États-Unis contraste avec la situation économique plus faible du Canada et des autres pays du G7.

L’économie du Royaume-Uni peine à croître

  • En avril, le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni n’a pas bronché. En mars, il avait gagné 0,4 %.
  • La pluie continuelle a fait baisser les ventes au détail en poussant les clients à rester chez eux. L’humidité a également ralenti la construction. En avril, la quantité de pluie a été de 55 % supérieure à la moyenne.
  • L’activité manufacturière a fléchi. Celle en matière de services a toutefois augmenté pour un quatrième mois de suite. La construction a perdu 1,4 % en avril.
  • Les ventes au détail ont chuté de 0,5 % en avril. Il s’agit du second déclin en trois mois.
  • Au Royaume-Uni, le chômage s’est hissé à 4,4 % au cours de la période allant de février à avril 2024. L’évolution du PIB et la vigueur du marché du travail seront deux facteurs importants dont la Banque d’Angleterre tiendra compte la semaine prochaine, dans ses délibérations sur les taux d’intérêt.
  • Le temps estival et le début d’événements sportifs très attendus, comme l’EURO 2024, devraient ramener les clients dans les pubs et les restaurants.

Les élections jouent sur l’humeur du marché

  • Les risques politiques sur les marchés financiers ont retenu l’attention la semaine passée. À la suite des élections européennes, le président de la France Emmanuel Macron a déclenché des élections à la surprise générale.
  • Cette élection ajoute sur les marchés financiers un élément d’incertitude auquel on n’était pas préparé en plus de raviver l’inquiétude quant à l’endettement élevé de la France.
  • Les actions françaises et européennes se sont affaissées et l’euro a perdu de la valeur par rapport au dollar américain.
  • L’Europe est en train de se remettre de l’impact que lui ont infligé les chaînes d’approvisionnement en énergie et l’inflation élevée.
  • En mai, l’inflation se chiffrait à 2,6 % en Europe, ce qui est plus que ce à quoi on s’attendait. Au début de juin, la Banque centrale européenne (BCE) a réduit les taux d’intérêt, mais sa présidente, Christine Lagarde, a rappelé qu’il faudra peut-être recommencer à les maintenir pendant un certain temps.
  • Les investisseurs ont mis dans la balance les nouveaux risques que présente l’Europe de même que l’incertitude politique qui règne en France. Les décideurs de l’Union européenne ont annoncé qu’ils allaient imposer des droits de douane de 48 % sur les véhicules électriques importés de Chine.

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