Your weekly commentary – For the week ended July 8 – From Our Partners
Global equity markets moved higher over the week ended July 8. Investors took an optimistic stance towards risk assets as the second half of 2024 began with expectations that tight financial conditions will ease. In a shortened trading week, Canadian and U.S. equities advanced. Yields on 10-year government bonds in Canada were largely unchanged, while those in the U.S. declined. Oil and gold prices both increased over the week.
Canadian economy loses jobs
- The Canadian economy lost 1,400 jobs in June. This was the second month in the past four that the economy has lost jobs. The losses were concentrated in the full-time sector.
- Economists were expecting the economy to add 25,000 jobs after adding 26,700 in May.
- Canada’s unemployment rate rose to 6.4% in June, from 6.2% in May. This marked Canada’s highest unemployment rate since January 2022.
- June’s results further reinforce recent signs the Canadian labour market is slowing.
- With inflation also slowing and relatively soft economic growth, more rate cuts from the Bank of Canada seem likely this year.
U.S. job additions slow
- The U.S. economy added 206,000 jobs in June, which was above estimates but below the 218,000 job additions in the previous month. The government added the largest number of jobs over the month. Notable job gains also came from the health care and construction industries.
- The U.S. unemployment rate ticked higher to 4.1% in June, its highest level since November 2021.
- Looking at the private sector, ADP reported that private businesses in the U.S. added 150,000 jobs in June, which was the lowest number of additions since January 2024. Hiring by private businesses is losing some momentum.
- Adding to signs that the labour market might be cooling, job openings increased in May.
- Immediately, the data raised expectations that the U.S. Federal Reserve Board would need to begin cutting interest rates, potentially as early as this quarter.
European inflation rate ticks lower
- A flash estimate showed Europe’s inflation rate eased to 2.5% in June from 2.6% in May, which matched economists’ expectations.
- The price growth for food and energy products moderated in June.
- The core inflation rate, which excludes more volatile items, was unchanged at 2.9% in June, which was above expectations.
- European retail sales rose by 0.1% in May, a relatively soft rebound from the 0.2% drop in April. Consumers continue to struggle amid the weight of tight financial conditions.
- Inflation stayed elevated in June and remains a concern for European Central Bank (“ECB”) officials. The ECB is expected to drop interest rates again in 2024, but rate cuts are likely to be gradual.
Labour Party wins majority in U.K. election
- The Labour Party has won the U.K. general election, obtaining enough seats to form a majority in Parliament.
- This victory ends 14 years of the Conservatives being the primary governing party. The Conservatives navigated through some interesting times, including the COVID-19 pandemic and, notably, the U.K.’s exit from the European Union.
- New Prime Minister Keir Starmer and his Labour Party have committed to fiscal sustainability. He plans to increase spending marginally, but also raise taxes. The plan could be constructive for economic growth. Still, as policy changes come into effect, the economic outlook could be cloudy.
- In the near term, it is likely to have little impact on the Bank of England (“BoE”). The BoE’s policy interest rate currently stands at 5.25%, with growing expectations that it might be preparing to cut rates.
- U.K. equity markets moved higher following the election before finishing lower on the day.
Les marchés boursiers mondiaux ont progressé au cours de la semaine s’étant terminée le 8 juillet. Les investisseurs ont adopté une posture optimiste à l’endroit des actifs risqués, car ils espèrent, en ce début de deuxième trimestre de 2024, que les conditions financières s’assoupliront. Les actions américaines et canadiennes ont avancé au cours de cette semaine écourtée. Les rendements des obligations gouvernementales à 10 ans du Canada n’ont pas bougé mais ils ont reculé du côté américain. Les prix du pétrole et de l’or ont augmenté cette semaine.
L’économie canadienne perd des emplois
- Pour une deuxième fois au cours des quatre derniers mois, l’économie canadienne a perdu des emplois en juin, précisément 1 400. Ces pertes ont été plus concentrées en matière d’emplois à temps plein.
- Les économistes s’attendaient à ce que l’économie s’enrichisse de 25 000 emplois après en avoir créé 26 700 en mai.
- Au Canada, le taux de chômage s’est élevé à 6,4 % en juin, alors qu’il était de 6,2 % en mai. Il s’agit du taux de chômage le plus important au Canada depuis janvier 2022.
- Les chiffres de juin confirment ce que certains signes indiquaient depuis un moment, à savoir que le marché du travail canadien ralentit.
- Considérant que l’inflation ralentit également et que la croissance économique est plutôt molle, il est vraisemblable que la Banque du Canada réduira encore les taux d’intérêt cette année.
Aux États-Unis, il se crée moins d’emplois
- L’économie américaine n’a ajouté que 206 000 emplois en juin, ce qui est supérieur aux prévisions mais inférieur aux 218 000 ajouts du mois précédent. Le gouvernement en a créé le plus grand nombre. Les industries des soins de la santé et de la construction y ont aussi contribué notablement.
- Le taux de chômage américain s’est haussé à 4,1 % en juin, son pourcentage le plus élevé depuis novembre 2021.
- Du côté du secteur privé, ADP rapporte que les entreprises privées américaines ont ajouté 150 000 emplois en juin, le nombre le plus bas depuis janvier 2024. Par ailleurs, elles embauchent moins.
- S’ajoute aux signes indiquant que le marché du travail se refroidit le fait que les postes vacants ont augmenté en mai.
- Ces données ont aussitôt alimenté les attentes quant à la nécessité qu’a la Réserve fédérale américaine de commencer à réduire les taux d’intérêt, et ce peut-être dès le présent trimestre.
L’inflation européenne descend d’un cran
- Selon une estimation préliminaire, le taux d’inflation européen aurait baissé à 2,5 % en juin, contre 2,6 % en mai, ce que les économistes avaient prévu.
- La croissance des prix des aliments et des produits de l’énergie a décéléré en juin.
- Le taux d’inflation de base, dont sont exclus les articles aux prix plus volatils, est resté à 2,9 %, ce qui est supérieur aux prévisions.
- En Europe, les ventes au détail ont gagné 0,1 % en mai, un rebond plutôt chétif depuis la baisse de 0,2 % d’avril. Les consommateurs continuent de souffrir sous le poids des conditions financières serrées.
- L’inflation est demeurée haute en juin et elle continue d’inquiéter les administrateurs de la Banque centrale européenne (BCE). On s’attend à ce que celle-ci abaisse de nouveau les taux d’intérêt en 2024, mais elle le fera sans doute petit à petit.
Le Parti travailliste remporte la majorité au Royaume-Uni
- Le Parti travailliste a obtenu suffisamment de sièges aux élections générales du Royaume-Uni pour former un gouvernement majoritaire.
- Cette victoire met fin à 14 années de gouvernance assurée primairement par le Parti conservateur. Celui-ci était là lors de certains moments historiques, dont la pandémie de COVID-19 et, notamment, le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.
- Le nouveau Premier ministre et son Parti travailliste se sont engagés à rétablir l’équilibre budgétaire. Il prévoit d’augmenter légèrement les dépenses, mais aussi les impôts. Ce programme pourrait servir la croissance économique. Cependant, à mesure que ces changements de politique prendront effet, les perspectives économiques pourraient s’en trouver assombries.
- À court terme, cela n’aura guère d’influence sur la Banque d’Angleterre (BoE). Le taux directeur est actuellement de 5,25 %, et on s’attend de plus en plus à ce qu’il descende sous peu.
- Le marché boursier du Royaume-Uni a monté à la suite du scrutin avant de finir la journée en baisse.
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